Présentation des 2 sites
Le PIAF

Présentation générale de l'Unité

Le PIAF a bientôt 35 ans ! C’est l’une des premières unités mixtes de recherche à avoir été créée entre une université (l’Université Blaise Pascal à l’époque) et l’INRAe (auparavant INRA), avant même le statut d’UMR. L’idée était de faire travailler ensemble des chercheurs de disciplines différentes mais complémentaires autour d’un même objet, l’arbre. Ainsi, des agronomes et des bio-climatologues de l’INRA travaillant à l’échelle de la plante entière se sont associés à des physiologistes et des bio-chimistes abordant les mêmes questions mais à des échelles cellulaires, défrichant ce qui allait devenir la biologie intégrative. Le PIAF a ensuite encore élargi sa palette en allant de la mécanique et la thermique à la génomique fonctionnelle et la physiologie moléculaire, et en s’ouvrant à la diversité des arbres et de leurs différents usages (forestiers, fruitiers, mais aussi urbains ou agroforestiers).

 

Quels sont les atouts de cette unité ?

Le premier atout du PIAF est une pratique réelle de l’interdisciplinarité physique- biologie qui lui permet de jouer un rôle fédérateur dans cette nouvelle frontière des sciences du végétal.  Le deuxième est l’implication effective des personnels UCA et INRA au sein des mêmes équipes, ce qui permet interdisciplinarité et articulation entre recherche, enseignement et diffusion de la culture scientifique. C’est enfin un collectif équilibré en terme humains, à la fois entre genres et entre métiers (technicien.e.s , ingénieur.e.s, chercheur.e.s, enseignant .e .s - chercheur.e.s). Cela permet beaucoup d’innovations expérimentales, mais aussi un bon équilibre entre aspects fondamentaux et finalisés ; et de la convivialité !

 

Quels objectifs scientifiques fondamentaux et finalisés poursuit le PIAF aujourd'hui ?

Nos recherches portent principalement sur les réponses des arbres aux facteurs physiques de l’environnement affectés par le bouleversement climatique (hydrique, thermique, mécanique –le vent- ) et déterminant leur acclimatation ou survie. Pour cela, nous étudions le développement architectural et le fonctionnement de l’arbre sur l'ensemble de son cycle annuel, avec une attention particulière aux effets des fluctuations environnementales (sècheresse, coup de chaud ou de froid, coup de vent). Le but est d’identifier des génotypes ou écotypes d’arbres plus résistants/résilients, de proposer des modes de conduite améliorant la durabilité, et de prévoir les modifications d'aires de répartitions des espèces en fonction du changement climatique. Par exemple nous proposons des modes de conduite des vergers pour limiter le développement des bioagresseurs et donc le nombre de traitements phytosanitaires, et essayons même de transposer ce que nous avons appris avec les arbres, champions de la résilience, sur les cultures annuelles !